Nous étions en décembre, ce n’était pas encore Noël, un rayon de soleil timide apparut soudain dans mon living room et je fus prise de la motivation ultime : filmer une courte vidéo pour que nous puissions plonger dans la vague colorée de mon stash, autrement dit mon stock de laines à tricoter. Pendant une demi-heure, nous allons passer en revue les laines de mon stock, et je prendrai un plaisir particulier à mettre à l’honneur les fantastiques créatrices et créateurs des laines que j’ai la chance de posséder. Vous avez envie de faire la même chose ? À vos smartphones, action ! J’ai hâte de plonger dans votre stash 😀
Un pull tricoté main, quoi de mieux pour se sentir immédiatement plus heureux·se ? Impossible de qualifier la vague de fierté qui nous envahit quand on porte quelque chose qu’on a fait soi-même. Le pull représente à mes yeux l’allégorie de la fierté d’un·e maker. Ce sont souvent des pièces conséquentes, qui prennent des plombes à réaliser (bonjour, l’Île de la Manche-tation !) et qui sont bien plus visibles qu’une paire de chaussettes. C’est en partant au turbin ce matin – les rares fois où je travaille dans le monde du dehors comme par exemple quand je donne des cours d’UX design – que je me décidai enfin (hum) à rentrer les fils de mon Sunday Sweater. En ce faisant, je me suis convaincue qu’une série d’articles sur mes tricots terminés (et portés !) vous passionnerait. Dans un monde idéal, c’est le cas, donc partons là dessus. Voici un petit tour de
En bonne personne dotée d’une pensée arborescente et totalement désorganisée, j’ai pris l’habitude de naviguer anarchiquement en fonction des vagues que mon cerveau me présentait. Résultat : dans mes projets personnels, je vais et je viens, je papillonne et commence tout sans rien finir. Forcément, en matière de tricot, c’est PAREIL 😖. Bien se connaître est indispensable pour avancer dans la vie (et même pour faire du sur-place, d’ailleurs). Dans mon boulot, j’ai dû apprendre – à la dure – comment identifier mes défauts et quelles techniques mettre en place pour éviter le pire. Quand je dis « à la dure », c’est qu’il a bien fallu que j’atteigne la fin de l’autoroute de la non-organisation pour me rendre compte que l’anarchie n’était pas un mode nominal de fonctionnement acceptable. Après des centaines de fichiers mal nommés et perdus, des feuilles d’heures vides depuis des mois que je devais passer un jour
Il fallait bien que ça arrive un jour. J’avais un peu de temps ce dimanche, je m’apprêtais à monter une nouvelle chaussette, je me suis dit que tant qu’à faire, pourquoi ne pas filmer le montage d’un Turkish Cast-On ? Pour accueillir mes tutoriels et autres vidéoblogs, j’ai choisi un site qui tourne sous Peertube, logiciel libre, décentralisé et sans publicité. Parce que je préfère rester éloignée (autant que faire se peut) du capitalisme de surveillance. Je n’en ai également strictement rien à secouer de monétiser mes vidéos. Que les algorithmes de tous poils aillent se faire graisser les gonades. Bon, il est clair que je ne compte pas publier une vidéo tous les quatre matins, mais une fois de temps en temps, je prendrai plaisir à discuter tricot et laines avec vous, ainsi qu’à partager mes trouvailles techniques. Découvrir ma chaîne vidéo Des tutos, des videoblogs, de la laine <3