Madame Guillotine

Laine éclatante teinte à la main avec amour et radicalité à Lyon, France

Le blog de Madame GUillotine

* Affichez la couleur !

Madame Guillotine est teinturière indépendante à mi-temps. Elle vous propose de la laine teinte à la main avec amour et radicalité et en petites séries vitaminées. Plongez dans ses couleurs iconiques comme “Dream Green” ou “International Guillotine Blue”.

Madame Guillotine vous propose des laines sélectionnées pour leur provenance et leurs qualités particulières.

Sa matière de prédilection : les laines anglaises, notamment le Bluefaced Leicester, d’origine garantie, au drapé exceptionnel.

La Gazette

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Vos questions

Madame Guillotine tente de répondre à vos interrogations les plus profondes.

D’autres questions (et d’autres réponses) sont disponibles dans la FAQ, juste ici.

Quelque chose vous tracasse toujours ? Contactez-la !

Tout va dépendre de votre projet ! Chaque écheveau de laine “standard” fait 100 grammes, avec un métrage qui varie entre 166 et 425 mètres. Ce sont le poids et le métrage qui définiront la quantité nécessaire à votre projet.

Chaque patron de tricot spécifie en général soit un nombre de pelotes de 50g, un nombre d’écheveaux de 100g, ou un métrage total.

En moyenne, une paire de chaussettes en taille 38 demande entre 50 et 75 grammes de laine en qualité fingering, un pull en taille M demande entre 3 et 6 écheveaux selon le modèle, un châle de bonne taille demandera 2 écheveaux en qualité fingering. La liste des qualités / tailles de laines est dispo ici.

En cas de doute, envoyez-moi un petit message et on en discute.

Pour teindre de la laine, il faut de grands récipients, de l’eau, un peu de vinaigre blanc ou d’acide citrique, et un équipement de protection. Je fais tremper ma laine quelques heures dans de l’eau du robinet, puis l’incorpore à l’eau légèrement acidifiée par du vinaigre dans laquelle j’ai dilué mes teintures.

La laine va alors passer entre 20 minutes et plusieurs heures dans son bain de teinture, où elle sera chauffée un moment jusqu’à 75-80° puis où elle refroidira gentiment pour que les pigments se fixent définitivement.

Ensuite, je rince et essore la laine, la laisse sécher puis la tord en écheveau, l’étiquette et la prépare pour vous l’envoyer.

J’utilise des teintures dites “acides” des marques Jacquard et Dharma Trading qui réagissent à un milieu légèrement acidifié par du vinaigre blanc ou de l’acide citrique. Petit à petit, je prépare une transition de mon stock de teintures vers la marque “Greener Shades”. Cela prend du temps, puisque la transition implique de ré-inventer toutes mes recettes de couleur, de laisser de côté celles que je ne pourrai plus réaliser et de me réhabituer à des pigments différents.

Dans le commerce, on trouve toutes sortes de “laines”, y compris de la laine qui n’en est pas vraiment puisqu’elle est faite totalement ou en partie avec des fibres synthétiques comme l’acrylique, par exemple.

Les laines que je propose sont différentes. Elles sont récoltées, filées et vendues non teintes par des spécialistes et des grossistes. Leur qualité est bien supérieure aux laines bon marché. Le processus de teinture à la main ainsi que tout ce qui l’accompagne (conditionnement, étiquetage, vente en ligne, envoi des commandes) est entièrement réalisé par mes petites mains musclées, dans des volumes volontairement réduits.

Tout cela a un coût qui place la laine teinte à la main dans une autre catégorie que les fils grand public que l’on trouve en supermarchés, en magasins de loisirs créatifs ou même en merceries.

Le terme “éco-responsable” veut tout dire et rien dire, puisqu’il n’est pas encadré : on trouve des marques de fast fashion qui estampillent leurs collections “éco-responsables” alors qu’elles sont fabriquées via des procédés destructeurs, au sein de modèles économiques extractifs obsédés par la croissance à tout prix.

J’essaie d’améliorer tous les aspects de mon activité de teinture pour faire de mon mieux. Je ne cherche pas la croissance ni le profit, mais la prospérité et le bien-être. Je réutilise au maximum mes bains de teinture, j’économise mon eau de rinçage, je cherche à ajouter à mon catalogue des laines qui viennent de pas trop loin. On peut toujours faire mieux, c’est vrai. Le tout est d’en être conscient·e et de chercher à s’améliorer.

Pour faire de Madame Guillotine une initiative qui n’aurait aucun impact négatif sur notre survie à court et long terme sur Terre (car c’est l’enjeu que cherche à cacher l’éco-responsabilité), il me faudra encore quelques années, et il me faudra sûrement renoncer à des aspects comme la vente en ligne, ou l’expédition hors de France puis évoluer petit à petit vers des fournitures 100% locales, pour des client·es 100% locales également. Si vous voulez en savoir plus sur le mythe de l’éco-responsabilité et comment le dépasser, je vous invite à consulter les rapports du GIEC et les travaux d’Origens Medialab et du Mastère Stratégie et Design pour l’Anthropocène sur la redirection écologique.

Pas pour l’instant ! Mon installation, le temps que je peux dédier à cette activité et la forme juridique actuelle de mon entreprise (non assujetti à la TVA) fait que mes prix ne se prêtent pas à la revente (wholesale). Cela pourra changer à l’avenir, mais pas tant que mes volumes de production et de vente sont trop bas pour passer à un statut juridique adapté.

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